MissBeechcraft : championne pour tenir les commandes d’une voiture sport en Arctique

Par Service client de Pratt & Whitney

Airtime vous invite dans la cabine de pilotage d’Anette Vreim (Instagram : @MissBeechcraft), pilote d’ambulance aérienne qui nous parle de la passion qui l’anime pour l’aviation arctique et son appareil King Air.

L’aviatrice norvégienne et copilote Anette Vreim a réalisé son rêve : elle pilote une ambulance aérienne pour Lufttransport et partage de magnifiques photos en altitude dans son populaire compte Instagram : @MissBeechcraft. Airtime a récemment rencontré Anette pour en savoir plus sur sa passion de l’aviation et la confiance qu’elle accorde à son appareil Beechcraft King Air 200 propulsé par des PT6A pour affronter le froid arctique intense.

Depuis qu’elle est toute petite, Anette Vreim adore les avions.

« Je n’aurais jamais pensé entreprendre une carrière dans l’aviation, car je croyais qu’il fallait posséder un talent particulier, raconte-t-elle à Airtime. À mes 20 ans, j’ai dit à mon père que j’envisageais de devenir pilote. Il m’a suggéré un vol d’essai avec un instructeur. J’ai fait un tour dans un petit Cessna et j’ai été conquise! »

Dans le cadre de son premier emploi, elle exécutait des missions d’ambulance et de fret aériens pour le compte d’Airwing à Oslo. Elle a alors acquis de l’expérience en transport aérien et en pilotage par temps froid.

Anette se souvient d’une mission médicale d’urgence au début de sa carrière. « Nous devions voler dans le nord de la Norvège pendant une tempête hivernale; c’était en pleine nuit et le vent était extrêmement violent. »

« Il s’agissait de ma première véritable expérience dans de mauvaises conditions climatiques, poursuit-elle. Après cette mission, je savais hors de tout doute que je pouvais compter sur le King Air et ses moteurs PT6A. Cela a été une expérience positive qui a renforcé ma confiance à l’égard de l’appareil. »

« J’ai toujours rêvé de piloter une ambulance aérienne. Pour moi, cela est plus gratifiant que de transporter des passagers d’un aéroport à un autre. La Norvège se compare à l’Alaska avec ses vastes distances et ses montagnes; il faut parfois jusqu’à 10 heures de route pour se rendre à un hôpital. Les communautés isolées dépendent des ambulances aériennes et apprécient beaucoup ce service. » – Anette Vreim, copilote, Lufttransport

ENTRETIEN PAR TEMPS FROID

Pour procéder à l’entretien d’un moteur par temps froid, le pilote doit être pleinement conscient des problèmes possibles liés aux intempéries qui pourraient nuire au rendement. Il faut respecter une température minimale du moteur au démarrage, empêcher toute pénétration de neige et de glace dans le moteur afin d’éviter le blocage de la soufflante et protéger l’entrée et l’échappement. Ces précautions sont toutes des mesures préventives essentielles.

Anette s’apprête à faire des missions d’ambulance aérienne pour Lufttransport à partir d’Alta, près du cercle polaire arctique. « Ça signifie que je volerai plus souvent dans des conditions extrêmes. Les hivers sont rigoureux. Les vents intenses et le gel se font plus présents; cet environnement est exigeant, mais exaltant. »

« Je travaillerai 12 h par jour, pendant 7 journées consécutives, affirme-t-elle. Au début de chaque quart de travail, le commandant, le copilote et l’auxiliaire médical tiendront une rencontre de 45 minutes pour discuter des vols prévus ce jour-là et mettre sur pied un plan d’action. »

Pour tout décollage d’urgence, le pilote et l’aéronef doivent être prêts à intervenir sur-le-champ, nous raconte Anette.

« Lorsque cela est possible, l’avion doit être dans un hangar. Si l’appareil est à l’extérieur, il faut utiliser des sangles d’hélice et des couvertures pour protéger les moteurs des intempéries, surtout à proximité des côtes où l’air est salin », explique-t-elle.

« Avant le décollage, il faut réfléchir aux conditions atmosphériques et à leur incidence sur les moteurs à des températures extrêmes. On ne peut faire fonctionner le PT6A si la température de l’huile est inférieure à -40 °C pour le décollage, et la température du carburant ne doit pas être sous la barre de -54 °C. »

« Lors des missions d’ambulance aérienne, aucune journée ne se ressemble. Il y a toujours du nouveau. C’est ce que j’adore de mon travail! » – Anette Vreim, copilote, Lufttransport

CONDITIONS DE VOL RIGOUREUSES ET VUE IMPRENABLE

Dans Instagram, @MissBeechcraft présente à ses abonnés des paysages arctiques, des panoramas grandioses de montagnes aux sommets glacés et des couchés de soleil aperçus de la cabine de pilotage.

« Mon bureau offre le meilleur point de vue que l’on puisse imaginer et j’adore partager ces images, relate-t-elle. En survolant le nord de la Norvège, on voit de très beaux paysages, particulièrement les fjords et les montagnes enneigées en hiver. Mon rêve est d’acheter un appareil photo capable de capter les aurores boréales. J’espère pouvoir partager ces images un jour avec mes abonnés! »

LE KING AIR PROPULSÉ PAR DES MOTEURS PT6A : UN BOLIDE

Ce qu’Anette préfère lorsqu’elle pilote un King Air? « C’est comme piloter un bolide, si l’on compare cet appareil à un jet, nous explique l’aviatrice. Il est plus polyvalent et peut atterrir dans des endroits ne pouvant accueillir un jet, notamment pour réaliser des approches abruptes sur piste courte. » À son avis, le King Air offre une plus grande maniabilité au pilote. « On sent les manœuvres dans nos mains; l’expérience de pilotage est très différente de la commande de vol électrique. »

Pour d’autres conseils concernant l’optimisation du rendement du moteur dans des conditions de vol rigoureuses, consultez les articles traitant de l’entretien du moteur par temps froid et des lavages aux fins de dessalage sur Airtime.