Le moteur PT6A excelle dans les moments cruciaux
Par Service client de Pratt & Whitney
Personne ne peut apprécier autant la fiabilité du moteur PT6A que les clients qui traversent des environnements hostiles, eux dont la vie en dépend. C’est d’ailleurs le cas de Mike Brown, pilote de l’avion Kodiak de Quest.
Le directeur marketing et pilote d'essai pour Quest Aircraft a l’aviation dans le sang. Issu d’une famille de pilotes, Mark a effectué son baptême de l’air à 13 ans. Cela dit, il était passablement nerveux pour ce périple en solo dans son avion Kodiak équipé d’un seul moteur PT6A-34.
« À vrai dire, j’étais nerveux avant le départ. Il n’y a que de l’eau froide à perte de vue, et le Kodiak ne dispose que d’un seul moteur. En cas de panne, disons que les options sont plus que limitées », indique-t-il. Durant le périple qui l’a mené de Sandpoint en Idaho, où se trouve la base de Quest, jusqu’en Allemagne, il surveillait de près l’état du moteur, vérifiant la pression et la température de l’huile de façon régulière, histoire de se rassurer.
Et pourtant. Les aiguilles n’ont pas oscillé d’un poil durant le vol. N’est-ce pas la preuve que les pilotes peuvent compter sur le PT6A-34 pour exceller dans les moments cruciaux?
« J’adore le PT6A. Et je parle par expérience, puisque j’effectue de 600 à 700 heures de vol par an. Je n’ai vraiment rien à redire. » – Mark Brown, directeur marketing et pilote d'essai à Quest Aircraft.
LA FIABILITÉ, PIERRE ANGULAIRE DE LA RELATION
C’est précisément la fiabilité qui a poussé Quest Aircraft à choisir le moteur PT6A-34 à l’époque où l’entreprise mettait au point son avion Kodiak, au début des années 2000.
« Conçu pour être robuste, solide et simple, le Kodiak est un avion de brousse des temps modernes. À la base, il se voulait un outil humanitaire pour remplacer l’avion à pistons et devait toujours être équipé d’un moteur à turbine. En fait, nous avons jeté notre dévolu sur le moteur PT6A-34 parce que c’est l’un des moteurs à turbine monoétage les plus établis sur le marché, dont la production n’a pas été interrompue. Sa fiabilité n’était plus à faire, ce qui a facilité notre choix. »
Au fil du temps, la base des clients pour le Kodiak de Quest s’est transformée. En effet, ce dernier s’est attiré la faveur de propriétaires en quête d’un avion luxueux, polyvalent et performant. Une sorte de « Range Rover avec des ailes », comme l’indique Mark.
Une constante demeure toutefois : chaque kodiak dispose d’un PT6A-34 à l’avant, et ce, sur une production totale de plus de 200 avions.
SOUTENIR LE MONDE DE L’AVIATION GÉNÉRALE
Plus récent chapitre dans le partenariat fructueux qui unit le Kodiak de Quest à Pratt & Whitney Canada : le parrainage conjoint de spectacles aériens en après-midi pour l’édition actuelle de l’AirVenture Oshkosh, organisé par l’Experimental Aircraft Association (EAA) et qui a lieu dans le Wisconsin, du 24 au 30 juillet 2017. « Nous avons une excellente relation avec P&WC. Il nous était donc tout naturel de commanditer les spectacles aériens. Il faut croire que les astres étaient alignés », au dire du pilote de démonstration.
L’un des plus importants événements d’aviation en Amérique du Nord, AirVenture Oshkosh attire chaque année des passionnés de pilotage de partout sur la planète, en particulier pour voir les spectacles aériens de l’après-midi, de spectaculaires démonstrations de pilotage qui mettent en vedette des pilotes de voltige, et bien plus encore.
Pour P&WC et Quest, cet événement est l’occasion rêvée de se rapprocher des clients dans le secteur stratégique de l’aviation générale. Quest y présentera d’ailleurs trois appareils, et Mark s’entretiendra avec les amateurs de Kodiak et acheteurs potentiels, renseignera les gens qui connaissent peu l’appareil et fera des vols de démonstration en amont et en aval. L’entreprise commandite aussi une vente aux enchères pour récolter des fonds au profit du programme Young Eagles de l’EAA.
Outre l’aspect commercial, Quest souhaitait parrainer les spectacles aériens, puisque l’événement et l’EAA, l’organisation qui le chapeaute, jouent un rôle crucial pour rassembler des acteurs de l’aviation générale et soutenir le monde de l’aviation.
« Les gens aux États-Unis tiennent l’aviation générale pour acquise, mais je peux vous assurer que cette situation est vouée à l’échec. Et je dis ça en connaissance de cause : j’ai piloté un avion dans 50 pays répartis sur 6 des 7 continents et j’ai pu le constater de mes propres yeux », au dire de Mark.
« Oshkosh, ce sont des gens qui pilotent leurs propres avions et qui se passionnent pour toutes sortes d’appareils, toutes tailles confondues. L’entreprise laisse les gens s’approcher des appareils pour qu’ils puissent s’en faire une idée. » – Mark Brown, directeur marketing et pilote d'essai à Quest Aircraft.
LA PASSION DU VOL DEPUIS TOUJOURS
Mark a effectué son premier vol le jour de ses 16 ans, avant même d’avoir son permis de conduire. Il a toujours voulu piloter un avion. « L’un de mes premiers souvenirs, c’est d’avoir vu mon frère décoller dans un T-38 alors qu’il suivait sa formation de pilote », se rappelle-t-il.
Après avoir commencé une carrière en finance, il s’est vite rendu compte qu’il préférait les airs à la vie de bureau. Par divers emplois, il a accumulé assez d’heures de vol pour être embauché par Quest. Sa passion pour l’aviation, qui lui vient des voyages et de la liberté qu’offre le pilotage, n’est pas près de s’éteindre, bien au contraire, comme en témoigne le nombre d’heures qu’il passe à voler tous les ans.
L’an dernier, durant ses 300 jours de voyage, il s’est entretenu avec des amateurs et des acheteurs potentiels de Quest presque quotidiennement. Cette année, il a participé à une tournée d’un mois au Canada et aux États-Unis, où il a rendu visite à des détaillants pour montrer les capacités d’hydravion du Kodiak et renseigner les clients sur les avantages d’être actuellement l’hydravion le plus rapidement homologué et le seul appareil pouvant être équipé de flotteurs à sa sortie de l’usine.
La tournée s’est terminée à la fin juin, mais Mark a déjà hâte à la prochaine aventure propulsée par un moteur PT6A, lui qui souhaite continuer à transmettre sa passion de l’avion à d’autres.
« Comme le disent la plupart des pilotes : quoi de mieux qu’un cockpit comme bureau. Vous y êtes libre, que vous soyez dans un avion Piper Cub à 500 pieds du sol ou dans un jet à 40 000 pieds d’altitude. Lorsqu'on vole, les problèmes qu'on peut rencontrer au sol prennent une autre dimension, et c’est vraiment ce qui m’allume. » conclu Mark.
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